Top Chef s16e13 - Carré d'As

Un épisode de haute voltige, dont la beauté tient autant aux candidats qu’à des jurés d’exception qui parlent de la cuisine aussi bien qu’ils la font.

Bonjour à tous ! Heureux de vous retrouver pour le débrief de ces quarts de finale, les vrais cette fois. Mon vinaigre distillé depuis quelques épisodes ne venait pas de nulle part : il était le produit de la lente fermentation de plusieurs sucres et alcools d’insatisfaction. Mère Nature existe, et m’a gâté lors de cet épisode d’une qualité extraordinaire. Des moments Top Chef Classics, me donnant l’opportunité, et à vous le repos, de ne pas m’entendre râler.

Le voici donc aligné ce final four, entre bonhommes prêts à en découdre, composé des deux leaders de la compétition depuis ses débuts, Quentin et Charlie, et des deux exfiltrés des brigades cachées qui ont pu prouver leur soif de vengeance - Ilane et Grégoire. Nous observons aussi le retour de Charlie avec l’inquiétude d’un promoteur faisant revenir sur scène son chanteur rentré de cure. A-t-il gardé sa sauvagerie ? Les couloirs feutrés du George V ont-ils limé ses canines ? Le garçon a l’air confiant et les couteaux le démangent comme jamais.

Épreuve 1 : du brûlé !

Le brief : travailler autour d’un élément brûlé au cœur de l’assiette. Depuis les os brûlés des cavernes, en passant par le Civet de veau roussi du Viandier (XIVe siècle), jusqu’aux diverses poudres noires que nous semons dans la cuisine contemporaine, le brûlé est un ennemi que nous accueillons parfois avec bienveillance lorsqu’il est correctement tenu à distance. Cette fois-ci, il est mis à l’honneur, il va danser sur la table, et le défi va être de ne pas le laisser tout casser.

Le juge : Alexandre Mazzia, son mètre quatre-vingt quinze, ses trois étoiles et ses vingt-deux couverts, magnifique animal doux et observateur, fusion heureuse d’Alain Souchon et d’une girafon, qui nous régale à chaque dégustation, honorant chaque plat proposé de ses dégustations réfléchies et respectueuses.